Un soir d'automne, le narrateur repose avec son ami Auguste Dupin et se remémore ses enquêtes sur «Meurtres sur la rue Morgue» et «Les secrets de Maria Roger». Soudain, leur ancienne connaissance, le préfet de la police parisienne, leur vient. Le responsable de l'application des lois veut consulter Dupin sur une question d'importance nationale, ce qui lui cause beaucoup de problèmes.
Pour le préfet, c'est à la fois simple et complexe à la fois. Avant son récit, le préfet demande au public de garder les informations secrètes. Une lettre de la plus haute importance a été volée dans les appartements royaux de la jeune femme, plus précisément, remplacée par une autre, moins importante. Le ravisseur est célèbre - ils ont vu comment il a pris le document - c'est le ministre D. De plus, on sait que le document est toujours avec lui. Le ministre utilise le document pour le pouvoir, sans connaître les mesures, c'est-à-dire faire du chantage à la jeune fille. La victime ne peut pas recevoir la lettre, elle s'est donc confiée au préfet.
Sur cette base, le préfet a tiré deux conclusions: premièrement, le pouvoir donne possession du document et non de son utilisation; deuxièmement, il est important que le propriétaire puisse le fournir immédiatement et pouvoir le détruire immédiatement. Dupin est d'accord avec ses conclusions.
Les policiers effectuent une fouille approfondie dans la maison du ministre, secrètement de lui-même, mais ne trouvent rien.Pendant trois mois, le préfet perquisitionne personnellement dans les appartements du fonctionnaire presque la nuit, mais en vain. Les ministres sont arrêtés deux fois par des voleurs imaginaires et tentent de trouver une lettre, mais cela ne porte pas ses fruits. Enfin, le préfet lit au narrateur et à Dupin la description exacte de la lettre, puis s'en va.
Un mois plus tard, le policier rend de nouveau visite à Dupin. Il est dans un profond découragement et désespoir. À ceux qui l'aident, il est prêt à faire son chèque personnel de 50 mille francs. Après avoir donné au policier de vagues conseils sur les démarches à entreprendre, Dupin lui demande de lui faire un chèque, après quoi il est prêt à remettre au préfet une lettre. Le flic étonné lui écrit un document et, ayant reçu la lettre, s'enfuit sans dire un mot.
Pendant ce temps, le détective donne une explication à son ami. Si la lettre avait bien été cachée de la manière habituelle, le préfet l'aurait certainement trouvée. Pour bien cacher quelque chose, il vaut mieux ne pas le cacher du tout. Dupin a effectué deux visites chez le ministre: la première fois qu'il a remarqué la lettre à l'endroit le plus visible, la seconde, à l'aide d'une manœuvre distrayante, a remplacé la lettre par une copie exacte. La substitution de la lettre a été dictée par des considérations de sécurité, les préférences politiques de Dupin, ainsi que par le vieil acte méchant du ministre à l'égard du détective.