Le Dr Pascal est un scientifique de soixante ans, un médecin pionnier, et les travaux médicaux sortent de son stylo. Il pratique la médecine en utilisant ses propres méthodes et donne de l'espoir aux malades. Il s'intéresse aux questions d'hérédité. À partir de l'exemple de sa propre famille, il crée sa propre théorie de l'hérédité à partir des données de l'arbre généalogique compilé par lui. La mère de Pascal, Félicité, est une femme de quatre-vingts ans appréciant sa position et son statut dans la société, protégeant les secrets de famille qui pourraient noircir la gloire du Rugon. En 1851, les Rogon ont sauvé Plassan de l'anarchie, contribuant à la reconnaissance du coup d'État. Félicité a cherché à détruire les œuvres de son fils, qui a exposé sous un mauvais jour l'hérédité de leur famille.
Pascal vit loin de la civilisation, dans une maison avec Martina, une fidèle servante amoureuse de lui, et sa nièce, Clotilde, vingt-six ans. Le frère de Clotilde, Maxim, il y a quinze ans à l'âge de dix-sept ans est devenu le père de l'enfant que la bonne a mis au monde et qui était destiné à devenir victime de la dégénérescence du clan. Charles était mentalement retardé, tout comme son arrière-grand-mère, Adelaide Fook, qui était au foyer psychiatrique de Tulet depuis vingt ans. Charles était beau et gracieux, mais l'empreinte d'une mort imminente se lisait sur son visage - une conséquence de la dégénérescence. Une fois que Pascal, Clotilde, Felicite et Maxim sont allés chez le vieil oncle Makkar, un vieux ivrogne de quatre-vingt-trois ans, il semblait "en conserve dans l'alcool". Il était un gangster dans le passé, et Félicité avait longtemps rêvé de se débarrasser de ce parent vicieux. Puis la famille se rend chez leur ancêtre, Adelaide Fook, une vieille femme, «une mort oubliée» qui avait cent quatre ans, elle était indifférente et ne regardait que tout ce qui l'entourait. Sous les yeux de Pascal, tout le siècle est ressuscité: Adélaïde, Makar, Félicité, lui-même, Clotilde, Maxim, Charles.
Pascal tombe malade d'une maladie inconnue, il languit, menant une vie ascétique, il est habitué à réprimer ses passions, et maintenant il rêve d'un amant qui lui donne un bonheur surnaturel. Après un certain temps, il se rend compte qu'il a une passion pour Clotilde, elle lui rend la pareille. Aveuglé par la passion, le médecin dépense son dernier argent en cadeaux généreux pour son bien-aimé, qui le ruine, tandis que le notaire, caché, bouleverse son état.
Félicité, qui est allée une fois à Makkar, l'a trouvé endormi avec une pipe sur ses genoux, elle a essayé de le réveiller, mais en vain, le vieux voleur était dans une stupeur ivre, elle n'a pas interféré avec ses brûlures, ce qui l'a transformé en une poignée de cendres. Clotilde et Pascal, qui sont venus à Tulet le lendemain, ont été témoins de la vie fanée d'un garçon qui avait saigné à mort devant son ancêtre Adélaïde. Dans la maison du vieux voleur, Clotilde et Pascal n'ont vu qu'une poignée de cendres et un gant tombé la veille de Félicité.
Pendant ce temps, les affaires de Pascal étaient complètement bouleversées; il a été forcé de demander de l’argent à des clients qui lui avaient déjà dû de l’argent. Clotilde a vendu presque tout ce que Pascal lui a présenté, ne laissant qu'une chaîne de perles.
Maxim, le frère de Clotilde, a commencé à avoir une moelle épinière sèche, il a été confiné à une chaise et a demandé à sa sœur de venir prendre soin de lui. Félicité, qui n'approuvait pas le lien entre son fils et sa petite-fille, a préconisé que Clotilde quitte bientôt, rompant le lien avec Pascal, ou qu'ils enregistrent un mariage. Pascal était inquiet pour son âge, il ne voulait pas gâcher la vie de Clotilde avec sa vieillesse. Il voulait la voir comme une mère et pour qu'elle puisse trouver son bonheur avec les autres, car il sentait que les maladies cardiaques sapaient ses forces.
Clotilde part et deux mois plus tard dans une lettre informe Pascal de sa grossesse. Pascal est incroyablement heureux et en même temps voué à une mort rapide, il rêve de prolonger sa vie d'au moins un an pour voir son enfant. Il envoie un télégramme à Clotilde pour qu'elle vienne bientôt. Clotilde a fait ses valises et est partie à la hâte, mais n'a pas eu le temps de rattraper Pascal vivant, il a eu une attaque et le Dr Ramon, son ami le plus proche, n'a pas pu prolonger son existence. La nuit, Félicité, profitant du silence régnant dans la maison, brûle toutes les œuvres d'un scientifique qui a gardé les secrets de leur hérédité et pourrait éclipser la gloire de la famille. Clotilde ne peut que sauvegarder l'arbre généalogique sur lequel, avant sa mort, Pascal a laissé la dernière trace de sa mort et de la date de naissance approximative de son fils. L'ambitieuse Félicité, après un certain temps, a créé un abri pour les personnes âgées nommé Rugon, et Clotilde, à qui l'état de Pascal est revenu, a donné naissance à un fils, continuant à vivre dans leur maison.