(348 mots) MA Boulgakov soulève la question du choix moral dans presque toutes les œuvres. Néanmoins, il consacre plus d'attention à ce sujet dans Le Maître et Marguerite. Chaque héros du roman doit prendre une décision délibérée et faire un choix en faveur du bon ou du mauvais côté, et les conditions de sélection sont tellement déroutantes qu'il lui est très difficile de distinguer l'un de l'autre. Par conséquent, la décision n'est pas facile.
L'auteur essaie tous de renverser notre perception du bien et du mal afin d'expliquer que dans le monde il n'y a pas de séparation claire et inébranlable entre l'un et l'autre. Chaque phénomène peut être interprété de différentes manières, chaque personne a une nature à la fois bonne et mauvaise, elles ne changent de place qu'en fonction des circonstances. Par exemple, Woland, qui est Satan, apparaît comme un assistant, un bon magicien d'un conte de fées, lorsqu'il devient un adversaire de Yeshua dans une dispute sur le sort de Margarita et du Maître. C'est lui qui entre dans le monde des pécheurs et essaie de le corriger, même si cela aurait dû être fait par l'autre côté. Ainsi, tout dans la vie est ambigu et il est très difficile de prendre la bonne décision. Par exemple, il vaut la peine d'élaborer sur le choix moral de Ponce Pilate. Il semble être une personne sympathique, capable de comprendre l'injustice de la peine, mais en même temps, il est son bourreau involontaire. Le procureur est obligé de maintenir l'ordre dans la ville qui lui est confiée, où des foules de personnes agressives sont prêtes à se rebeller à tout moment. Ils sont tenus en échec par les autorités religieuses locales, et donc Pilate ne peut pas discuter avec elle de qui pardonner pour les vacances: un prédicateur ou un meurtrier? Le héros pense qu'il sacrifie la vie de quelqu'un d'autre pour le bien, sauvant le peuple étranger et son armée de l'effusion de sang insensée. Mais il se trompe en tolérant le mal investi dans la décence. Et donc, il reçoit un tourment éternel de conscience, car c'est son bien-être qu'il a placé au-dessus de la vie humaine.
La situation de Margarita est également ambiguë: elle est allée chercher sa bien-aimée, mais a quitté son mari, mis son âme immortelle en jeu, etc. Et malgré cela, elle a fait un choix hautement moral: elle a refusé des mensonges et du luxe pour le vrai sentiment. Le Maître n'est pas idéal non plus: il a écrit un roman brillant, mais il l'a effrayé et brûlé, ayant reçu une punition régulière.
Ainsi, à la croisée des chemins, les héros trompés obéissaient souvent à l'esprit, et il fallait écouter les sentiments. En effet, il semblait à la fois à Pilate et au Maître qu'ils se trompaient, mais les arguments de l'esprit les confondaient.